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La renouée

Peu de gens connaissent la Renouée japonaise, mais nous l’avons tous déjà vue sur le bord des routes ou des cours d’eau. Cette plante envahissante qui étouffe la végétation indigène s’est installée au bois Beckett, forçant tant la Ville que les citoyens à prendre les mesures nécessaires pour l’éradiquer. La plante est apparue au bout de l’entrée des saules et a tout recouvert sur une surface de plusieurs dizaines de mètres dans chaque direction. Dès le 19e siècle, c’est la famille Beckett elle-même qui l’aurait introduite comme plante ornementale selon toute vraisemblance. On pense que cet endroit était le jardin de Mme Beckett. C’est le Regroupement qui a pris l’initiative de combattre la Renouée souligne Huguette Martel agronome et administratrice du Regroupement qui s’implique bénévolement dans ce projet. De concert avec les spécialistes horticoles de la Ville de Sherbrooke, les administrateurs et la Ville s’attendent à une bataille de plusieurs années.

«Certaines villes ont déjà mené des luttes semblables et ça peut prendre jusqu’à dix ans avant de se débarrasser de la plante, souligne-t-on.»

C’est que la Renouée japonaise a des racines très profondes et pousse très rapidement. Un seul petit morceau de racine laissé dans la terre peut mener à la création d’une nouvelle colonie.

De plus, cette plante peut rester en dormance pendant une dizaine d’années et refaire surface alors qu’on la croyait vaincue.

Le Regroupement du bois Beckett, qui assure la gestion et la conservation du site, veut empêcher la Renouée japonaise de s’étendre ailleurs dans le boisé et d’ainsi faire obstacle à la biodiversité.

Un groupe de bénévoles arrachent à la main les plantes dans les endroits envahis. Le Regroupement est toujours à la recherche de membres et de bénévoles pour ses différentes activités. Visiter le site web boisbeckett.org

La Ville et le Regroupement ont déjà effectué plusieurs arrachages de la plante envahissante sur cette partie du boisé. Au départ une toile a recouvert la partie envahie afin d’étouffer les plantes. C’est une méthode déjà utilisée ailleurs.

 

Notons en terminant que le caractère incontrôlable de la plante ne fut pas connu si tôt et elle fut longtemps disponible dans les centre de jardin d'ici et d'ailleurs.

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